La renaissance du tissage de brocatelle des Pa Cô et des Vân Kiêu

Thanh Hiêu
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(VOVWORLD) - Modernité oblige, les habits à l’occidentale séduisent de plus en plus par leur confort et leur prix abordable. Les Pa Cô et les Vân Kiêu, deux communautés ethniques vivant dans le district montagneux de Dakrông, dans la province centrale de Quang Tri, s’habillent aussi à l’occidentale la plupart du temps. Mais pour eux, il est hors question de renoncer à leurs costumes traditionnels.
La renaissance du tissage de brocatelle des Pa Cô et des Vân Kiêu - ảnh 1Il faut de trois à cinq jours pour tisser une étoffe et deux à trois jours supplémentaires pour confectionner un habit 

A Bung est la commune où le tissage de brocatelle est le plus développé dans tout le district de Dakrông. Vingt-cinq tisseuses professionnelles travaillent dans quatre ateliers différents. Il faut de trois à cinq jours pour tisser une étoffe et deux à trois jours supplémentaires pour confectionner un habit, nous dit Doàn Thi Nga. C’est un travail long et difficile, mais qui procure un revenu décent, indique-t-elle.

«Si nous nous remettons à tisser de la brocatelle, c’est pour perpétuer une tradition ancestrale. Et puis, plus on le pratique, plus on y prend goût».

Les villageois aussi ont repris goût aux costumes traditionnels, affirme Hô Van Hiên, vice-président du comité populaire communal.

«Après les travaux champêtres, le tissage donne aux femmes un revenu supplémentaire. Nous encourageons les villageois, les employés, les élèves et les enseignants à porter le costume traditionnel lors des fêtes et tous les lundis», dit-il.

La renaissance du tissage de brocatelle des Pa Cô et des Vân Kiêu - ảnh 2

C’est ainsi que depuis l’an dernier, chaque lundi, tous les employés de l’administration publique d’A Bung portent les habits traditionnels.

Le district de Dakrông compte deux communes spécialisées dans le tissage des vêtements traditionnels des Pa Cô et une dans le tissage des vêtements des Vân Kiêu. Selon Hô Thi Kim Cuc, vice-présidente du comité populaire du district, plusieurs organisations ont aidé à la renaissance de ce métier qui était encore il y a quelques années au bord de l’oubli.

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