Công Luong : les travaux champêtres, une affaire d’hommes !...

Tô Tuân
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(VOVWORLD) - Direction Công Luong, un village situé à 7 km du centre-ville de Huê (Centre). Un village pas comme les autres car là-bas, ce sont les hommes qui s’adonnent aux travaux champêtres, les femmes ne s’occupant que du ménage.

 

Công Luong : les travaux champêtres, une affaire d’hommes !... - ảnh 1Photo dantri.com.vn

C’est rare ! Au Vietnam où l’agriculture reste l’une des principales activités économiques, les travaux champêtres sont souvent partagés entre hommes et femmes… Mais Công Luong est une exception.

Sur l’embarcadère du village, les femmes lavent le linge et causent. L’ambiance est on ne peut plus calme. On trouve parfois quelques enfants qui s’amusent dans des ruelles. Et ces messieurs, alors, où sont-ils ? Aux champs ! Dans les rizières, pour être plus précis… Et ils ont fort à faire car en ce moment, c’est la récolte. Mais qu’à cela ne tienne. A Công Luong, l’agriculture, c’est une affaire d’hommes, qu’on se le dise !

«Oh, c’est une tradition qui remonte à la nuit des temps, vous savez ! Quelle en est l’origine ? Je serais bien incapable de vous le dire», nous explique Lê Van Tri, l’un des seniors du village.

Eh bien nous aussi, du coup ! Ce qu’on peut dire, en revanche, et sans prendre le risque de se tromper, c’est que c’est une tradition qui a la vie dure, pour le plus grand bonheur de ces dames… Pour Truong Huu Tri, qui est le chef du village, rien de plus naturel : les travaux des champs sont pénibles et les hommes sont par conséquent plus à même de s’y adonner.

« L’agriculture, la riziculture, ce sont nos principaux atouts économiques. Les hommes s’occupent des travaux champêtres pour que leurs femmes, elles, puissent s’occuper des tâches ménagères et des enfants. Du coup, il y a certaines femmes qui ne savent même pas où se trouvent les rizières de leur famille ! », nous dit-il.

Eh oui ! Et qu’on ne s’y méprenne pas… Ce n’est pas uniquement par respect de la tradition que les hommes de Công Luong vont ainsi aux champs, c’est un sens inné de la galanterie qui les pousse à agir ainsi… Messieurs, prenez-en de la graine !

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