Interview cosy de François Trinh Duc

Duc Quy
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(VOVWORLD) - Notre page Francophonie vous propose cette semaine une interview pas comme les autres, une interview dite «cosy» réalisée par les élèves du Lycée français de Hanoï Alexandre Yersin avec le fameux rugbyman français d’origine vietnamienne, François Trinh Duc, vice-champion du monde de 2011. Il faut souligner que c’est la première fois que ce joueur d’envergure internationale se rend au Vietnam, la terre de son grand-père paternel, en vue d’échanger autour des valeurs du rugby et de son parcours de sportif professionnel.

Interview cosy de François Trinh Duc - ảnh 1 Photo: Duc Quy/VOV5

Bonjour. Nous recevons François Trinh Duc. Pouvez-vous nous expliquer comment on joue au rugby, en particulier le drop?

Bonjour à tous. Le rugby a été créé en Angleterre. Il se joue avec un ballon ovale. Il faut toujours faire une passe en arrière et marquer un essai (consiste à aplatir le ballon dans la zone d’en-but de l’équipe adverse) qui donne cinq points, une transformation de l’essai (un coup de pied entre les poteaux) vaut deux points, un drop trois points et la pénalité trois points. Pour le drop, il faut s’entraîner parce que c’est très dur. Il faut lâcher le ballon droit pour qu’il rebondisse et on tape de suite. On laisse rebondir le ballon, on le tape et il faut qu’il passe entre les poteaux de rugby.

Avez-vous déjà été blessé au rugby?

Oui, j’ai été blessé plusieurs fois. J’ai eu une fracture de l’avant-bras.

Pouvez vous nous parler de votre dernier match?

C’était un match amical (gagné 10-7) avec mon nouveau club, le Racing 92 qui est à côté de Paris, contre Brive qui est un club situé dans le Centre de la France.

Avez-vous fait commis une faute pendant un match?

Oui, malheureusement, parce qu’avec la fatigue, le stress, on fait parfois des fautes. Mais on s’entraîne pour être plus lucide et faire le moins de fautes possible.

Laquelle?

Un plaquage. C’est interdit, c’est très dangereux parce qu’on peut blesser l’adversaire.

Quel est le moment le plus difficile pendant un match?

C’est souvent à la fin du match, quand le score est très serré, il y a beaucoup de stress et de fatigue. On a déjà joué peut-être 60-70 minutes et on a beaucoup couru mais il faut être concentré pour faire le geste juste. 

Interview cosy de François Trinh Duc - ảnh 2 Photo: Icon Sport

Pourquoi aimez-vous le rugby?

J’adore le rugby parce que j’en fais depuis que je suis tout petit. J’ai commencé à jouer à l’âge de quatre ans. Ce sport est très complet et fait appel à tous les gabarits: des petits, des grands, des costauds, et puis c’est une vraie famille. Donc, c’est encore plus qu’un sport. On nous apprend à être de vrais hommes à travers le rugby.

Au revoir. Merci!

- François Trinh Duc, 33 ans, 66 sélections en équipe de France.

- En 2010, il a réalisé le le Grand chelem lors du Tournoi des six nations.

- Né à Montpellier; il joue au Racing 92 à Paris. Il s’est une nouvelle fois fracturé l’avant-bras droit en août dernier lors du match amical face à Brive.

- Parrain de l’association «Un enfant par la main», il a participé le 3 octobre à Hanoï à une journée de rencontre avec des jeunes de Hoa Binh accompagnés par «Pass it back», une ONG vietnamienne, associée à l’ONG française. À cette occasion, l’équipe mixte de Hoa Binh a joué avec des élèves du Lycée Français de Hanoï Alexandre Yersin et ceux issus des classes bilingues de la ville.

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