Pour une exportation plus durable des fruits du dragon vietnamiens

Tô Tuân
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(VOVworld)- La province centrale de Binh Thuan est connue pour être le royaume des fruits du dragon avec une production de plus de 500 mille tonnes par an. Cultivé autrefois comme une plante d’agrément, le fruit du dragon a permis aujourd’hui à ces habitants de sortir de la pauvreté et de s’enrichir grâce à l’exportation. Mais pour une exportation plus durable de ces fruits, le travail qui reste à faire est considérable.
(VOVworld)- La province centrale de Binh Thuan est connue pour être le royaume des fruits du dragon avec une production de plus de 500 mille tonnes par an. Cultivé autrefois comme une plante d’agrément, le fruit du dragon a permis aujourd’hui à ces habitants de sortir de la pauvreté et de s’enrichir grâce à l’exportation. Mais pour une exportation plus durable de ces fruits, le travail qui reste à faire est considérable.

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80% des fruits du dragon vietnamiens sont destinés à l’exportation alors que seulement 20% sont consommés localement. Ces fruits sont exportés maintenant dans 20 pays dont la Chine, la République de Corée, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, les Pays Bas, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, le Canada ou encore les États-Unis. En 2011, 35 mille tonnes ont été exportés pour quelque 20 millions de dollars. En Asie, la Chine reste le plus gros importateur des fruits du dragon vietnamiens. Cependant, la plupart des transactions qui passent la frontière des deux pays se font sous forme de commerce frontalier et 2 à 4% des exportations seulement sont officielles; cela fait courir de grands risques. Bui Dang Hung est président de l’Association des producteurs et exportateurs des fruits du dragon de la province de Binh Thuan, explique:

Cette forme d’exportation est simple et elle n’est pas contraignante juridiquement. L’avantage c’est qu’elle permet d’écouler très vite les produits, parfois de 5 à 10 jours seulement en période de récolte. Mais, des inconvénients existent malgré tout. Comme elle concerne plusieurs passeurs, la gestion devient difficile. Cela a pour effet parfois de créer des négligences dans le contrôle de l’hygiène et de la sureté alimentaire. A cela vient s’ajouter l’instabilité des prix. Ainsi, produire de bons fruits qui répondent aux normes et les écouler sans risques consituent le plus grand défi pour nous à l’heure actuelle.

Pour élargir les débouchés, les fruits du dragon vietnamiens doivent d’abord être de bonne qualité, c’est à dire bons et propres à la consommation. Pour pouvoir pénétrer les grands marchés comme les Etats Unis, le Japon et l’UE, ces fruits doivent répondre aux normes concernant la collecte, la conservation ou encore l’emballage. Mais faire changer les habitudes des cultivateurs n’est pas tâche facile selon Ngo Xuan Nghiem, grand producteur de fruits du dragon à Binh Thuan:

Cette tâche est difficile mais obligatoire, d’autant plus que nous sommes entrées dans l’Organisation mondiale du commerce… Mais il reste encore des producteurs fidèles à leur tradition. Or, pour que nos produits pénètrent dans différents pays du monde, il nous faut changer certaines habitudes. Il nous faut aussi appliquer les progrès scientifico-techniques dans les processus de production pour mieux satisfaire les normes de sureté alimentaire.

Selon le Service provincial de l’agriculture et du développement rural, Binh Thuân recense à présent 7.300 hectares appliquant les normes VietGAP (Good Agriculture Practice) dans la production de fruits du dragon, 160 autres hectares ont atteint les normes GlobalGAP. 1.440 hectares disposent du code de la région fourni par le service d’inspection vétérinaire des plantes et animaux APHIS du département américain de l’Agriculture, condition obligatoire pour l’exportation vers les États-Unis et la République de Corée. La province compte actuellement 80 entreprises chargées de l’achat et de l’emballage qui répondent aux normes internationales. Certaines autres se sont même équipées d’un système d’irradiation pour leurs produits. A propos de ce nouveau modèle de production et de transformation, Bùi Đăng Hưng, président de l’Association des producteurs et exportateurs de fruits du dragon de Binh Thuan souligne:

Les cultivateurs soutiennent largement ce modèle de production et sont prêts à l’appliquer avec l’aide des organismes compétents. Beaucoup d’entreprises ont payé des dizaines de milliers de dollars pour pouvoir moderniser leur production selon les normes GlobalGap ou EuroGap. Quant aux normes VietGap, elles sont largement appliquées chez les cultivateurs de la région.. En fait, avec l’aide du Centre de recherche du fruit du dragon de Binh Thuan, 5.000 hectares ont été certifiés. Actuellement, l’autorité provinciale et notre Association continuent d’aider les cultivateurs à mieux répondre au VietGap.

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Ces dernières années, l’exportation des fruits du dragon vietnamiens a connu une évolution croissante. En 2011, les exportations vers le Japon et les Etats Unis ont respectivement atteint 1.500 et 600 mille tonnes. En Europe, après avoir conquéri les Pays Bas, les fruits du dragon vietnamien sont arrivés en France, en Grande Bretagne et en Allemagne. Plus récemment, ils sont exportés vers la République de Corée et la Nouvelle Zélande. Actuellement, le gouvernement vietnamien, en collaboration avec les producteurs et exportateurs de fruits du dragon a construit des ateliers de transformation et de conservation répondant aux standards internationaux. Un pas important vers une exportation durable des fruits du dragon vietnamiens./.

Commentaires

MARSAL Francis

message pour M. TO TUANBONJOUR M. TUANje suis trader phap, base au Vietnam et je souhaiterais savoir si vous pouvez m'aider a... Xem thêm