Photo d'illustration: Chinhphu.vn

Lancée juste après la victoire de la Révolution d’août 1945 par le Gouvernement pour soutenir financièrement le pays frappé par la famine,  la « semaine d’or » est l’un des exemples les plus significatifs de la puissance fédératrice du Parti.  Sollicitée par la très récente République Démocratique du Vietnam, la population vietnamienne a répondu massivement présente et donné quelque 20 millions de dongs  et 400 kilos d’or en l’espace d’une semaine.

Trân Ngoc Phuong, héros des forces armées vietnamiennes, qui habite la province de Bac Giang, précise :

«Après la Révolution d’Août, notre pays a vécu une période très difficile. Appelée à soutenir financièrement la toute jeune République Démocratique du Vietnam, la population a répondu présente en donnant ses biens, son argent et son or. Cet élan de générosité illustre sa confiance dans le parti et en la personne du président Hô Chi Minh.»

Ce lien puissant entre le peuple et le Parti a permis de remporter la bataille de Diên Biên Phu en 1954, d’opérer la réunification du pays en 1975 et d’instaurer la politique de Renouveau en 1986.

Résolument tourné vers le présent, le Parti communiste vietnamien souhaite aujourd’hui procéder à sa restructuration pour se doter de cadres compétents, responsables et intègres.

Pour reconquérir la confiance du peuple, le Parti a d’ores et déjà décidé de  soumettre les candidats à des normes d’éligibilité et  d’imposer à chacun de ses cadres,  un code de conduite et des  règles de déontologie strictes. Le Parti a également renforcé les sanctions et les mesures de prévention contre la corruption.

Nguyên Minh Tuân, responsable de l’Institut d’édification du Parti, de l’Académie nationale des politiques Hô Chi Minh, a déclaré :

«Le mot d’ordre du Parti pour son 12è exercice est la lutte anticorruption. Plus de 2.000 adhérents corrompus ont été poursuivis et sanctionnés. Les actions mises en place par le Parti pour assainir l’organisation ont été largement saluées par la population.»

La lutte contre la corruption, contre la bureaucratie et contre l’individualisme étaient les priorités du président Hô Chi Minh. Fondateur du Parti communiste vietnamien, le grand dirigeant considérait que la défaillance des membres d’un parti au pouvoir était l’une des  causes de la perte de confiance du peuple. Le Professeur Hoàng Chi Bao, membre du Conseil central des théories, a déclaré :

«Pour gagner la confiance du peuple, chaque membre du parti doit agir pour et au nom de la population, il doit se montrer dévoué et lutter contre l’individualisme. Hô Chi Minh en est l’exemple le plus parfait.»

Selon le Secrétaire général du Parti communiste vietnamien Nguyên Phu Trong, « Un pays ne peut se développer ni une nation perdurer que si le parti au pouvoir est puissant».

Conscient de la nécessité de conserver la confiance du peuple, le Parti s’applique à adapter sa gouvernance au mieux des exigences de l’économie et des attentes de la population.