Les habitants de Son My ont laissé le passé de côté pour s’orienter vers l’avenir. (photo: VOV)

Cette année là, le 16 mars tombait le 17^e jour du deuxième mois lunaire. Depuis, le 17^e jour du deuxième mois lunaire est devenu l’anniversaire commun de la mort de ces villageois.

Pham Công (photo: VOV)

Pham Công, aujourd’hui nonagénaire, a perdu ce jour-là son père, son épouse et ses deux enfants...

«Je souhaite qu’aucun massacre de ce type ne puisse jamais se reproduire, que personne ne souffre ce que je souffre», nous dit-il.  

Le reste d'une maison brulée lors du massacre de Son My (photo: VOV)

Plus d’un demi-siècle est passé. Les habitants de Son My ont laissé le passé de côté pour s’orienter vers l’avenir. Mais chaque année, la cérémonie qui a lieu leur donne l’occasion de prier pour la paix, affirme Nguyên Tiên Dung, le directeur du service provincial de la Culture, des Sports et du Tourisme.

«Nous continuerons à oeuvrer pour que Son My fasse peau neuve, tout en préservant les valeurs historiques spéciales du site. Nous allons faire appliquer de nouvelles technologies pour rendre le site plus vivant», nous explique-t-il.