Le sommet survient
quelques jours seulement après une rencontre importante entre le Premier
ministre chinois et l'UE, qui réclame des relations commerciales plus
équilibrées avec le géant asiatique, désormais qualifié de "rival
systémique". Dans un document de 7 pages signé par Li Keqiang, le président
du Conseil européen, Donald Tusk, et celui de la Commission européenne,
Jean-Claude Juncker, Bruxelles et Pékin se sont engagés à promouvoir un
commerce "fondé sur des règles" et à combattre "l'unilatéralisme
et le protectionnisme".
Le chef du gouvernement chinois a
affirmé que le rendez-vous de vendredi était une "étape
supplémentaire" après le sommet de Bruxelles et un "complément utile
à la coopération entre l'UE et la Chine". Certains pays européens, comme
la France et l'Allemagne, s'inquiètent de plus en plus du projet de
"nouvelles routes de la soie", particulièrement depuis que le
gouvernement populiste italien est devenu le premier membre du G7 à le rallier.