Le complexe nucléaire iranien de Natanz. Photo : AFP/AVI |
L’accord, dont les États-Unis s’étaient retirés en 2018, est destiné à limiter le programme nucléaire iranien, en échange de la levée de sanctions américaines. «Il est surprenant et regrettable que, alors que des contacts diplomatiques et des échanges de messages se poursuivent entre les parties en négociation», les trois pays européens publient une déclaration à ce point «non constructive», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Nasser Kanani.
Téhéran a récemment demandé une nouvelle fois la clôture d’une enquête de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) concernant des traces d’uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés, ce que le patron de l’Agence, Rafael Grossi, refuse. «Compte tenu du fait que l’Iran ne conclut pas l’accord sur la table, nous discuterons avec nos partenaires internationaux de la meilleure façon de gérer l’escalade nucléaire continue de l’Iran et son manque de coopération avec l’AIEA», préviennent Londres et Paris. La dernière réponse de l’Iran dans les négociations en cours est un pas «en arrière», avait déjà estimé vendredi à Bruxelles le secrétaire d’État américain Antony Blinken.