Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi (Photo: EPA/TTXVN) |
«Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a validé une opération à Istanbul, en Turquie, pour capturer ou tuer le journaliste saoudien Jamal Khashoggi», écrit le renseignement américain dans ce document de quatre pages, déclassifié à la demande du président Joe Biden, alors que son prédécesseur Donald Trump l’avait gardé secret.
Le gouvernement américain a annoncé, dans la foulée, des sanctions financières contre le général Assiri et contre la Force d’intervention rapide, une unité d’élite chargée de la protection du prince, supervisée par Saoud al-Qahtani et présentée par Washington comme étant largement impliquée dans le meurtre.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a, lui, interdi d’entrée aux États-Unis 76 Saoudiens, dans le cadre d’une nouvelle règle, baptisée «Khashoggi ban», ou «interdiction Khashoggi», visant toute personne accusée de s’attaquer, au nom des autorités de son pays, à des dissidents ou journalistes à l’étranger.