L'ONU adopte une résolution exigeant la fin du conflit russo-ukrainien

VOV en Russie et en France
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(VOVWORLD) - Avec 141 voix pour, 7 contre et 32 abstentions, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté jeudi une résolution exigeant le retrait «immédiat» des troupes russes d’Ukraine, un an après le début de leur opération spéciale, et appelant à une «paix juste et durable».
L'ONU adopte une résolution exigeant la fin du conflit russo-ukrainien - ảnh 1Photo: AVI

Après l’annonce des résultats du vote, les représentants de 75 pays se sont brièvement exprimés. Beaucoup ont déclaré soutenir cette résolution qui appelle au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

De son côté, le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, a jugé que cette résolution était partielle et irréaliste, affirmant qu’elle ne conduirait pas à une solution pacifique.

Toujours jeudi, suite à une réunion à Bangalore, en Inde, les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales des pays du G7 ont réitéré leur soutien à l’Ukraine, et se sont déclarés prêts à prendre de nouvelles mesures de sanction contre la Russie, si nécessaire. Ils ont porté leur promesse d’aide financière à l’Ukraine à 39 milliards de dollars pour cette année 2023. Les argentiers du G7 ont par ailleurs exhorté le Fonds monétaire international à octroyer un nouveau paquet d’aide à l’Ukraine à la fin de ce mois.

Interviewé au sujet du conflit russo-ukrainien, l’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a estimé que l’Occident devait avoir une vision plus globale et éviter que ce conflit ne devienne un affrontement entre institutions ou entre civilisations différentes. 

«C’est la difficulté  à voir l’ensemble du panorama. Nous avons l’œil qui est aujourd’hui fixé sur le champs de bataille en Europe et nous avons tendance à oublier ce qui se passe dans le reste du monde, ce qui va poser lourd sur la suite de ce conflit et surtout très lourd dans la réorganisation, la recomposition du monde. Donc, la difficulté est aujourd’hui de tout regarder en même temps, c’est ce qui fait le défi pour les dirigeants européens et en particulier pour Emmanuel Macron, Joe Biden… Nous ne pouvons pas nous contenter d’une vision partielle de ce conflit», a-t-il déclaré.

 

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