Emmanuel Macron à La Sorbonne, mardi. Photo: Ludovic Marin /AFP
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"Prendre le risque indispensable de l'initiative", a-t-il déclaré mardi, dans son discours à la Sorbonne, qui s'adressait aussi à la chancelière Merkel, réélue dimanche. Emmanuel Macron propose à l'Allemagne de signer un nouveau traité de l'Élysée en janvier prochain qui unifiera le marché des affaires des deux pays à l'horizon 2024.
À tous les autres pays, il propose de rejoindre dans les prochaines semaines "un groupe de la refondation européenne" de manière à avancer sur tous les projets qu'il a déclinés "sans tabou". Ceux qui ne veulent pas avancer n'ont pas à freiner les autres. Si l'on devait résumer ce long discours, Emmanuel Macron propose, en définitive, aux Européens d'achever la construction d'une confédération plus forte sur les sujets régaliens (sécurité, frontières, fiscalité, protection sociale) tout en permettant, via le Parlement européen, aux peuples de peser plus fortement sur leur destin collectif. Il tourne le dos à l'idée d'une Europe qui n'avancerait que grâce à l'accord d'une élite éclairée, à l'abri du regard des peuples.