Le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi (photo: AFP/TTXVN)

Selon une déclaration signée par 260 membres du Parlement lors d'une séance publique, les représentants du peuple iranien ont condamné la décision jugée "politiquement motivée" et résultant des exigences excessives de certains États occidentaux.

Le texte souligne que, comme le montrent les rapports de l'AIEA, la République islamique est un pays de bonne volonté qui a fourni à l'agence de nombreuses opportunités de surveillance et d'accès aux sites nucléaires iraniens à différents intervalles, ajoutant qu'au lieu d'aider à résoudre les revendications occidentales contre le programme nucléaire pacifique de l'Iran, le libre accès de l'agence n'a fait que soulever de nouvelles questions, ce qui a fait naître des doutes de la part de l'Iran quant à la nécessité de poursuivre une telle coopération".

Mercredi, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une résolution proposée par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, accusant Téhéran de manque de coopération.

En réaction à cette résolution, l'Iran a pris un certain nombre de mesures, notamment la fermeture d'un certain nombre de caméras de surveillance installées par l'AIEA sur ses sites nucléaires.