Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Photo: TASS/TTXVN

Lors de son point de presse quotidien, Dmitri Peskov a décrit comme "importantes et positives" les récentes déclarations du conseiller américain à la Sécurité nationale Jake Sullivan, qui a affirmé que les États-Unis étaient prêts à discuter sans conditions préalables avec la Russie sur la question nucléaire.

"Nous espérons que cela sera soutenu par des démarches concrètes réalisées par voie diplomatique. Ce n'est qu'alors qu'il sera possible d'examiner les formats de dialogue proposés", a-t-il indiqué aux journalistes.

En février 2023, la Russie a officiellement suspendu sa participation au Nouveau Traité de réduction des armes stratégiques (New START) conclu avec le États-Unis. Il s'agissait du dernier pacte de contrôle des armements nucléaires en vigueur entre les deux grandes puissances nucléaires. Moscou a notamment invoqué le potentiel de frappe combiné de l'OTAN, dans la mesure où le Royaume-Uni et la France disposent également d'arsenaux nucléaires constituant une menace pour la Russie.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré dimanche 3 juin que la Russie ne reprenne la pleine mise en œuvre du nouveau traité START que les États-Unis abandonnent leur « politique hostile » contre la Russie.