Photo VGP/Quang Hieu

Selon les rapports, l’économie nationale est parvenue à maintenir une croissance de 6,7%, légèrement inférieure à celle de l’année dernière, mais supérieure aux premiers semestres de 2011 à 2017.

C’est un résultat honorable, non seulement par rapport à la moyenne régionale et mondiale, mais aussi eu égard au fait que 70% des économies de la planète ont également connu un ralentissement. Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a dit :

«Nous avons fait beaucoup d’efforts pour stabiliser la macro-économie et atteindre un résultat positif en matière de croissance du PIB. Pour tout ce qui touche à la recette budgétaire, à l’investissement ou aux exportations, les objectifs ont été atteints. Cette croissance du PIB à 6,76% montre une bonne implication de tous les acteurs économiques». 

Le Premier ministre a demandé aux dirigeants ministériels et locaux de réfléchir à des mesures à prendre face à l’épizootie de peste porcine africaine et au risque de sécheresse, mais aussi en ce qui concerne les restrictions aux affaires et à l’application des accords commerciaux nouvellement signés.  

De son côté, le ministre du Plan et de l’Investissement Nguyen Chi Dung a fixé un cap clair. 

«Pour le 3^e trimestre, la croissance devrait être au moins de 6,91%. Les ministères, les secteurs et les localités doivent tout faire pour atteindre cet objectif. Je pense en particulier à l’aquaculture, un secteur qui doit absolument être revalorisé, mais aussi aux nouveaux moteurs de croissance du pays que sont la raffinerie pétrochimique de Nghi Son, l’aciérie Formosa, le complexe sidérurgique Hoa Phat de Dung Quât ou encore le constructeur automobile Vinfast.  Il faut consolider nos principaux marchés d’exportation tels que les États-Unis, le Japon, l’UE, la Chine, l’ASEAN… tout en gérant les risques qui pourraient conduire à des tensions commerciales avec ces marchés ».

Le président du comité populaire de Hanoi Nguyên Duc Chung a lui aussi proposé quelques solutions.

«Le gouvernement doit prendre des mesures concrètes en faveur des PME. Les collectivités locales attendent aussi qu’il précise les travaux urgents à effectuer en matière de gouvernance électronique au niveau local».