Elle réagira donc de manière proportionnée si Washington reprend des essais nucléaires à grande échelle.
Lors d’une conférence de presse tenue le 9 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que la proposition du président Vladimir Poutine de continuer à respecter le traité START était “claire, simple et dénuée de toute arrière-pensée”. Moscou est prêt à maintenir volontairement certaines limitations à condition que les États-Unis adoptent des mesures réciproques, a-t-il ajouté.
Sur la question ukrainienne, Sergueï Lavrov a dénoncé les efforts de certains pays européens visant, selon lui, à pousser les États-Unis à renoncer à une résolution politique et diplomatique du conflit, au profit d’un durcissement des sanctions contre Moscou.
Le chef de la diplomatie russe a réaffirmé que la Russie ne ferait aucune concession sur les sujets jugés fondamentaux, en particulier concernant les régions ayant organisé des référendums.
Évoquant les relations russo-américaines, il a reconnu que de nombreux différends subsistaient, hérités des précédentes administrations américaines. Il a toutefois noté que, sous la présidence de Donald Trump, Moscou percevait une certaine ouverture en faveur d’une reprise du dialogue bilatéral. Un processus qui, a-t-il prévenu, prendra du temps et ne devrait pas avancer aussi vite que certains l’espèrent.