Après les manifestations réprimées dans le sang au Nigeria, la tension ne faiblit pas

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(VOVWORLD) - La situation restait extrêmement tendue, mercredi 21 octobre à Lagos, au Nigeria, au lendemain de la répression de manifestations pacifiques qui a fait 12 morts selon Amnesty International.

La tentaculaire Lagos s'était vidée de ses 20 millions d'habitants, priés de rester chez eux alors qu'un couvre-feu total a été imposé. Mais dans certains quartiers, de nouvelles violences ont éclaté entre forces de l'ordre et jeunes qui refusaient de respecter ce couvre-feu. Plusieurs coups de feu ont été tirés à différents endroits de la ville, selon des témoins.

Des milliers de jeunes manifestent contre les violences policières et le pouvoir en place accusé de mauvaise gouvernance. À ce jour, au moins 30 personnes, dont deux policiers, sont décédées dans ces manifestations.

Le président de la commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat a «fermement» condamné les «violences» survenues mardi, appelant à la désescalade, dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi. L'Union européenne et l'ONU ont également condamné les violences, la première jugeant «crucial que les responsables de ces abus soient traduits en justice», la seconde appelant à «la fin des brutalités et des abus policiers au Nigeria».

La Communauté économique des États ouest-africains a appelé de son côté le gouvernement du Nigeria «à entamer sans tarder un dialogue afin de trouver rapidement une issue pacifique».

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