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Aujourd’hui, neuf personnes sur dix respirent un air pollué, ce qui provoque sept millions de décès prématurés, dont 600.000 enfants chaque année, a-t-il déploré. Si nous n’agissons pas de manière décisive, ce nombre pourrait doubler d’ici à 2050, a-t-il poursuivi.
La plupart des décès liés à la pollution de l’air sont recensés dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires et dans les quartiers pauvres des pays riches. La pauvreté oblige les humains à vivre près des sources de pollution, comme les usines et les autoroutes, et à utiliser des combustibles solides ou du kérosène pour cuisiner, se chauffer et s’éclairer.
Le patron de l’ONU a demandé d’imposer des normes d’émissions plus strictes pour les véhicules, les centrales électriques, et les industries. Il a également appelé à une transition vers des véhicules à zéro émission.